Charles Aznavour : un hommage national lui sera rendu, malgré l'opposition de la famille

Par Thierry Cadet
Le 3 octobre 2018
2 mins
Charles Aznavour : un hommage national lui sera rendu, malgré l'opposition de la famille
Crédit photo : Marlyse Press Photo

Un tel événement avait été organisé après la mort de Johnny HALLYDAY en décembre dernier. Un hommage national sera bien rendu à Charles AZNAVOUR, vendredi prochain, aux Invalides, à Paris, alors que la famille de ce dernier s’y était opposée. Nos confrères de RTL indiquent que François HOLLANDE, aurait estimé qu’un hommage national était « sans doute souhaitable« . Le président Emmanuel MACRON participera à cette cérémonie au cours de laquelle il prononcera un discours. Jusqu’à présent, seul un deuil national était prévu en Arménie le jour de ses obsèques, dont la date n’a pas encore été communiquée. 

L’autopsie pratiquée hier sur le corps de Charles AZNAVOUR, mort dans la nuit de dimanche à lundi à son domicile de Mouriès (Bouches-du-Rhône), a révélé un oedème aigu pulmonaire responsable d’une défaillance cardio-respiratoire qui est au-dessus de toute ressource thérapeutique, permettant ainsi d’écarter le caractère suspect du décès. Le chanteur a été retrouvé par son jardinier, allongé dans la baignoire de la salle de bains attenante à la chambre du défunt, a précisé le parquet de Tarascon dans un communiqué. Son corps a été remis à sa famille.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Au-delà de ses chansons, Charles AZNAVOUR avait écrit pour d’autres, de « Plus bleu que tes yeux » pour Edith PIAF (réenregistrée en duo virtuel avec la chanteuse, en 1997) à « Moi le clown » ou « Le mexicain » pour Marcel AMONT, en passant par « Retiens la nuit » pour Johnny HALLYDAY ou « La plus belle pour aller danser » pour Sylvie VARTAN. En 1989, sa chanson « Pour toi Arménie » entre directement n°1 du Top 50, interprétées par une centaine d’artistes, en solidarité avec l’Arménie qui venait de vivre un important tremblement de terre, le 7 décembre 1988. Les sommes récoltées ont permis de financer une fondation de solidarité (voir sur ce lien).

Par Thierry Cadet