Christophe CASANAVE : "Je n'ai jamais rien vu venir de conséquent même avec un Marc LAVOINE"
Le compositeur Christophe CASANAVE pousse un coup de gueule contre les sites de streaming Deezer ou Spotify, sur sa page Facebook officielle. Selon nos confrères de Pure Charts, celui qui a offert "Toi mon amour" à Marc LAVOINE, "Gabriel" à Najoua BELYZEL, mais aussi des chansons à Elisa TOVATI, Claire KEIM, Gérard DARMON ou Hélène SÉGARA, déclare : "Ceux qui pensent que parce qu'on écoute en streaming, ça rapporte un peu d'argent, que ce soit sur Deezer ou sur YouTube, devraient un jour essayer d'aller au resto avec ce qui est gagné dans une année, ils verraient qu'ils auraient droit à juste un Happy-Meal chez McDonalds. Sur des sites comme Deezer ou autres, je n'ai jamais rien vu venir de vraiment conséquent même avec un Marc LAVOINE par exemple". Un sujet que Francis CABREL avait déjà évoqué, demandant un débat ouvert sur le streaming (voir sur ce lien). Bon nombre d'artistes, de Jean-Jacques GOLDMAN à Taylor SWIFT, en passant par PRINCE, AC/DC ou RADIOHEAD refusant encore de voir figurer leur catalogue sur Deezer ou Spotify, avant que des négociations sérieuses aient abouti.
L'échec du retour de sa protégée (à la scène comme à la ville) Najoua BELYZEL, tombe comme un véritable coup de massue. "Je remercie les 150 personnes qui ont eu la gentillesse d'acheter pour 1,29 euro le single "Luna", sorti le 6 juillet. Ces gens là ont compris l'importance de faire plaisir en soutenant d'une manière normale une artiste qu'ils aiment. Les revenus liés aux ventes de ce titre lui ont permis d'empocher 20% des 1,29 euro à chaque téléchargement. Faîtes le calcul, ça en est risible ! A entendre les langues de p**** cachées derrière des pseudos, le métier est facile et simple. Ils savent tous sur tout mais aucun ne fait rien. Je ne voudrais pas remercier ceux qui volent notre musique car nous ne sommes pas assez riches (et même pas du tout) pour ne pas en subir les conséquences, mais ça vous vous en foutez ! J'ai l'impression de devoir me battre contre le monde entier ne serait-ce que pour respirer" conclut Christophe CASANAVE.
Thierry Cadet