David (de David & Jonathan) furieux contre Le Noiseur pour sa reprise de "Est-ce que tu viens pour les vacances ?"

Par Thierry Cadet
Le 12 juillet 2019
5 mins
David (de David & Jonathan) furieux contre Le Noiseur pour sa reprise de "Est-ce que tu viens pour les vacances ?"
Crédit photo : capture d'écran

Le chanteur LE NOISEUR est de retour quatre ans après son album « Du bout des lèvres« , paru chez Pias. Il fait un clin d’œil au tube de DAVID & JONATHAN « Est-ce que tu viens pour les vacances ?« , en reprenant ce dernier à l’occasion de la sortie de son single « Summer Slow 88« , une nouvelle chanson qui rend hommage au slow, une ode à la lenteur et au plaisir obsessionnel de l’écoute en mode repeat. « Samedi 1er juin 2019, en weekend à la campagne chez mes parents en Normandie, je parcours le journal local et tombe sur une petite annonce : « jeudi 6 juin, de 14h à 19h, thé dansant à Montabard, dans l’Orne ». Et si on tournait le clip de « Summer slow 88 » dans ce thé dansant ? On nous prévient qu’il va falloir être discret pour ne pas perturber les habitudes des danseurs qui ne rateraient l’évènement pour rien au monde. Nous savons juste que parmi les invités attendus, il y a Alice, 93 ans dans 10 jours, qui a toujours rêvé de faire du cinéma… » déclare LE NOISEUR.

Mais au-delà de ce clip, c’est une autre vidéo qui circule depuis quelques jours sur la toile. Réalisée par Tamina MANGANAS, avec la complicité de David GATEGNO (de DAVID & JONATHAN), elle met en scène les deux artistes parodiant le slow de l’été 1988, sous prétexte que l’un de ses interprètes originaux a été lâché au dernier moment par son duettiste de l’époque, Jonathan BERMUDES. « Dis-moi j’ai un petit service à te demander » confie David à Simon CAMPOCASSO (LE NOISEUR). « Jonathan en fait m’a planté pour une télé, et on a une promo importante à faire là, est-ce que tu penses que tu pourrais le remplacer ? Parce que comme t’es quand même spécialiste des slows en ce moment, je vois pas quelqu’un d’autre« . Pari relevé, jusqu’à ce que l’auteur de « Summer Slow 88 » n’en profite pour placer sa chanson sur les accords de « Est-ce que tu viens pour les vacances ?« . « Mais c’est ma chanson ! Le mec il m’a tout piqué… en**** ! » s’insurge (avec humour) David.

A la fin des années 80, DAVID & JONATHAN enchaînent les tubes au sommet du Top 50, de « Bella Vita » à « Gina« , en passant surtout par « Est-ce que tu viens pour les vacances ?« , devenu culte pour toute une génération. C’est âgés chacun d’à peine 18 ans, que David MAROUANI et Jonathan BERMUDES séduisent un producteur qui leur permet alors de chanter en italien pour faire les malins sur « Bella Vita » (dont David est compositeur). Nous sommes en mai 1987, la chanson s’installe petit à petit en radios, puis dans le Top 50, pointant n°2 des ventes de disques en juillet. En 1989, soit deux ans seulement après leurs débuts, DAVID & JONATHAN se séparent. En solo, le premier dégaine sans succès la chanson « Envie de pleurer« , tandis que le second propose « Mes nuits au soleil« . Malheureusement, pour l’un comme pour l’autre, les médias ne suivent pas, et le public se détache peu à peu des deux amis d’enfance. L’un s’exile au Canada, l’autre sur les marchés.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Si depuis quelques années, David GATEGNO fait régulièrement parler de lui en composant et en arrangeant de nombreux projets pour d’autres artistes, tels que Julio IGLESIAS, Céline DION, Tina ARENA, Nolwenn LEROY, Natasha ST-PIER, GAROU, Isabelle BOULAY, Lara FABIAN, LOUANE, et récemment le dernier album de Joyce JONATHAN il a même repris le micro l’an dernier sur l’album de Tony CARREIRA le temps d’un duo, son acolyte, lui, était moins présent. Cette absence médiatique arrive à sa fin, car Jonathan BERMUDES (par ailleurs artiste photographe voir sur ce lien, et père de deux enfants dont Chloé BERMUDES de « Secret Story 7« ) a dévoilé une nouvelle chanson sur YouTube « Pour quelques heures encore« , en préambule d’un nouveau disque (voir sur ce lien). « Un extrait du prochain album de retour… Le reste à suivre et en préparation… à très vite…« .

Par Thierry Cadet