David Hallyday : "Que l'album de mon père ne soit pas aux Victoires, je trouve ça très surprenant"

Par damien_louvetys
Le 22 janvier 2019
3 mins

Les nominations des Victoires de la Musique 2019 sont tombées (voir sur ce lien). Si on se réjouit de certaines, telles que celles de BIGFLO & OLI, Eddy DE PRETTO, Etienne DAHO (avec malgré tout un opus sorti en 2017), Alain CHAMFORT ou ANGÈLE (en compétition avec Roni ALTER pour l' »Album révélation » avec un disque qui sort le 8 février prochain), certains oublis sautent aux yeux (voir sur ce lien). Et parmi eux,  Johnny HALLYDAY. Parce que l’artiste a marqué l’année 2018 avec son album posthume « Mon pays c’est l’amour » pulvérisant de nombreux records, dont celui du meilleur démarrage de l’histoire en France, et cumulant déjà à près de 1,5 million de passages en caisse. Pourquoi ne figure-t-il pas dans la catégorie « Album de chansons » de l’année ?

Invité par Eric DUSSART et par JADE sur RTL dans l’émission « On refait la télé« , David HALLYDAY semble surpris lui aussi, « Ça m’étonne beaucoup » confie-t-il. « C’est étonnant. Il y a toujours des mystères comme ça. Je suis un peu mal placé pour parler parce que je n’y suis jamais allé. Je me sens un petit peu éloigné de tout ça. Je ne sais pas vraiment comment ça fonctionne. Je ne connais pas vraiment l’impact de cette télé. C’est surtout une cérémonie qui se passe en interne. Maintenant je peux me tromper. Je ne suis pas, encore une fois, la meilleure personne, je ne suis pas dedans. J’ai du mal à donner mon avis là-dessus. En tout cas, pour l’album, je trouve ça très surprenant. Il faudrait poser la question« .

David HALLYDAY a dévoilé en décembre dernier un nouvel album, « J’ai quelque chose à vous dire« . Un disque certifié disque d’or, écoulé à 80 000 exemplaires à ce jour, porté par les singles « Ma dernière lettre » et « Eternel« . Musicalement, au-delà d’une demi-douzaine de tubes (il débute en 1987 avec « He’s My Girl« ), David HALLYDAY décrochera deux n°1 en France : « High » en 1989 et « Tu ne m’as pas laissé le temps » dix ans plus tard.

Par Damien Louvetys