Diane Dufresne : "Meilleur après", son nouvel album en 11 ans

Par damien_louvetys
Le 4 octobre 2019
3 mins
Diane Dufresne : "Meilleur après", son nouvel album en 11 ans
Crédit photo : visuel de l'album "Meilleur après"

Elle est l’une des plus grandes chanteuses québécoises, reconnue notamment pour ses costumes excentriques. En 1973, c’est un premier succès en France avec « J’ai rencontré l’homme de ma vie« , puis neuf ans plus tard, en 1982 avec « Oxygène« . Entre temps, c’est la comédie musicale « Starmania » qui l’a happera en 1978, Diane DUFRESNE y interprète le rôle de Stella SPOTLIGHT, aux côtés de Daniel BALAVOINE, France GALL ou Fabienne THIBEAULT. Sa carrière démarre vraiment à l’automne 1972, avec la sortie de son premier 33 tours « Tiens-toé ben, j’arrive !« . En 1973, à la Place des Arts de Montréal, c’est la consécration et les autres pays francophones ne tarderont pas à être également séduits par cette femme. 

A 75 printemps, Diane DUFRESNE livre enfin un nouvel album « Meilleur après » (aux critiques dithyrambiques), le premier en onze ans — avec notamment la plume ou la musique de STING, Alex BEAUPAIN, Cyril MOKAIESH, Daniel BÉLANGER, Catherine MAJOR, MORAN… Rien que ça. Que du beau linge. La chanteuse se produira notamment le 5 décembre prochain, Salle Pleyel, à Paris.

En 2015, le Québec avait décidé de lui rendre hommage à travers un album intitulé « Intemporelle« . Toutes ses plus grandes chansons ont été revisitées par la scène québécoise, de Diane TELL à Roch VOISINE en passant par Pierre LAPOINTE ou par Ariane MOFFATT (voir sur ce lien).

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il y a deux ans, vingt-et-un albums de la diva canadienne ont été numérisés ! Plusieurs disques n’avaient jamais vu le jour au Québec et d’autres n’étaient tout simplement plus offerts. Ils sont à présent réédités en numérique. Les ingénieurs du son ont dépoussiéré, numérisé et rematricé les bandes analogiques originales. Elles étaient tellement vieilles qu’on a dû les mettre au four. « Il faut vraiment faire cuire ces bandes-là avant de les transférer. La colle qui tient les particules sèche avec le temps et ça peut se détériorer » explique Philip GOSSELIN, ingénieur du son au Lab Mastering. « Parfois, faute d’avoir retrouvé les bandes sonores originales, les ingénieurs ont dû se rabattre sur des disques vinyle pour effectuer le transfert numérique. Ils ont utilisé une machine qui aspire tous les débris qui restent à l’aide d’une brosse qui frotte le disque sans l’abîmer« .

Par Damien Louvetys