Laeticia Hallyday : selon son avocat, "Johnny ne venait en France que pour les besoins de sa carrière"
« Pourquoi dire autant de bêtises ? Mon père aimait la France et son public ! » écrit Laura SMET sur son compte Instagram. Habituellement discrète, elle monte une nouvelle fois au créneau, alors que sa famille se déchire autour de l’héritage de Johnny HALLYDAY. Car vendredi dernier, le tribunal de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, a examiné le dossier de la succession du chanteur pour savoir s’il avait la compétence de décider si son héritage relevait du droit français ou du droit américain.
Pour résumer, depuis près d’une heure, l’avocat de Laeticia Hallyday fait tout pour prouver que #JohnnyHallyday A-DO-RAIT les États-Unis et n’appréciait pas particulièrement la France… pic.twitter.com/dn2Lq2IyBd
— Arthur (@ArthurBlanquet) 29 mars 2019
Selon la réglementation européenne, le juge doit en effet procéder à une évaluation d’ensemble de la vie du défunt au cours des années précédant son décès et au moment de son décès. « La résidence habituelle ainsi déterminée devrait révéler un lien étroit et stable avec l’Etat concerné« , avait préalablement souligné le tribunal dans un communiqué.
Lors de l’audience, Ardavan AMIR-ASLANI l’un des avocats de Laeticia HALLYDAY, a plaidé en faveur du droit américain, arguant que Johnny HALLYDAY souhaitait devenir un résident des Etats-Unis. Si le tribunal lui donnait raison, Laura SMET et David HALLYDAY pourraient se voir rayés de la liste des héritiers de la fortune du chanteur. Pour déterminer si le droit français ou américain s’applique à l’héritage du rockeur, le tribunal devra éplucher toute la vie de Johnny HALLYDAY. La décision du tribunal de Nanterre a été mise en délibéré au 28 mai prochain.
Au total, le patrimoine de Johnny HALLYDAY, décédé en 2018 à 74 ans des suites d’un cancer, représenterait plusieurs dizaines de millions d’euros. Il est composé de propriétés, voitures de luxe, des droits issus de 1 160 chansons et des royalties de ses albums, notamment l’album posthume « Mon pays c’est l’amour« , qui s’est écoulé à plus de 1,4 million d’exemplaires (5ème meilleure vente mondiale d’albums en 2018).
Par Thierry Cadet