Que deviennent les G Squad ?

Par damien_louvetys
Le 1 mars 2019
6 mins
Que deviennent les G Squad ?
Crédit photo : capture d'écran

G SQUAD a eu le privilège d’être le premier boysband français créé dès la fin de l’été 1996. « Raide dingue de toi« , mais aussi « Aucune fille au monde » ou « Bébé » squatteront les premières places du Top — même si au final, 2BE3 reste le boysband référence de l’époque en terme de ventes de disques (et aussi le plus emblématique), suivi par ALLIAGE. Pour autant, le premier album éponyme de G SQUAD se vend à plus de 200 000 exemplaires. La suite est plus compliquée : Andrew et Gérald quittent le groupe avant la sortie du second opus « Besoin de vous« , laissant Chris, Mika et Marlon poursuivre l’aventure à trois. Une aventure qui tourne court, puisque le trio jette définitivement l’éponge en 1998, soit deux ans après la création du boysband.

ET AUJOURD’HUI ?

Après quelques singles solo à partir de 1997 (« Honesty« , « Jamais trop tard » ou « Whatever It Takes« ), Andrew MAC CARTHY subit une traversée du désert d’une vingtaine d’années, émincée d’un rôle d’interlocuteur sur un service de téléphone rose. Depuis quelques mois, semblant s’être converti au Bouddhisme, il réactive ses activités musicales (voir sur ce lien). Sur sa page Facebook sont dévoilés différents visuels, « Borderline » ou « U Don’t Fool Me« , une chanson originale « Somebody » dont il est l’auteur, arrangée et produite par Robin HANCOCK (MADONNA, PET SHOP BOYS, ERASURE…), et une reprise « Ding-A-Dong« , la chanson lauréate de l’Eurovision 1975 du groupe néerlandais TEACH-IN. Il prépare un nouvel album électro-pop et jazzy-pop pour 2019, réalisé par Armen BEDROSSIAN et par Laurent GUÉNEAU.

Gérald lui, devient par la suite D’Geyrald puis D’Gey, surfant un temps sur la vague boysband, avec un premier single solo « Chaque jour« , en 1998. Suivent différents projets, dont « New Kind Of Love » ou « I’m Your Man« . Cette dernière chanson est une histoire d’amour au masculin, au clip qui met en scène sa vie quotidienne. D’Gey aborde les thèmes de la tolérance et de l’acceptation de l’autre quelle que soit son orientation sexuelle. Aujourd’hui, Gérald JEAN LAURENT est artiste peintre, installé aux Etats-Unis. « La fin d’une époque après avoir été un sex-symbol pendant presque 20 ans avoir fait la couverture de tant de magazines de photos de mode j’en passe et des meilleurs…. » confie-t-il sur sa page Facebook. « J’ai décidé d’être moi-même au naturel sans artifice parce que je me rends compte que je suis finalement le plus heureux des hommes mon mari est un type exceptionnel il m’aime comme je suis. Alors sûrement que beaucoup d’entre vous seront déçus mais voilà le vrai Gérald il ressemble à ça« .

Le leader du groupe, Chris KELLER, opère un retour qu’on n’attendait pas. Après s’être distingué sur la comédie musicale « La légende de Broadway« , ou sur l’audition à l’aveugle du télé-crochet « The Voice » il y a six ans, l’interprète de « Bébé » revient à ses premiers amours au sein d’un collectif monté autour d’une série de concerts : GÉNÉRATION BOYS BAND. Ainsi, les fans nostalgiques de l’époque 96/98 pourront revivre leurs émotions autour des plus grands tubes de ce phénomène propre aux années 90 (avec aussi Frank DELAY des 2BE3 et Allan THÉO). Une pièce « Boysband For Ever » a été jouée à Paris, un album de reprises de boysbands est en préparation.

Par ailleurs, Cheyenne Prod lance sur le modèle de « Stars 80« , une nouvelle série de concerts : « Born in 90 » — avec notamment une halte à l’AccorHotel Arena de Paris, le 21 décembre prochain (voir sur ce lien). « Born in 90 » s’annonce comme la tournée de toutes les démesures, avec les grandes stars de cette décennie, un ballet de dix danseurs, des musiciens en live, un son d’anthologie, un méga show de lumières, d’images et d’effets spéciaux. Les noms des premiers artistes ont été dévoilés, et parmi eux : GÉNÉRATION BOYS BAND avec Chris KELLER des G SQUAD. La boucle est bouclée.

Quant à Mika et Marlon, ils sont retombés dans l’anonymat, loin des sirènes médiatiques. Si le premier a parfaitement disparu des radars, le second a été aperçu à l’étranger, il y a plus de quinze ans, dans une publicité pour la marque de chips Lay’s.

Par Damien Louvetys