CHRISTOPHE

13 octobre 1945 - 16 avril 2020

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CHRISTOPHE

Daniel BEVILACQUA dit CHRISTOPHE, est un chanteur français né le 13 octobre 1945 à Juvisy-sur-Orge, en banlieue parisienne. Fils d’un entrepreneur en maçonnerie italien et d’une mère couturière, CHRISTOPHE est fasciné très jeune par l' »American way of life », telle qu’elle est dépeinte dans les films qu’il va souvent voir au cinéma.

A 8 ans, Édith PIAF et Gilbert BÉCAUD sont ses premières idoles, bientôt supplantées par le blues, véritable révélation pour l’adolescent : CHRISTOPHE découvre Robert JOHNSON et surtout John LEE HOOKER. À la fin des années 50, comme bien des jeunes de sa génération (celle du baby boom de l’après-guerre), CHRISTOPHE est marqué par Elvis PRESLEY et James DEAN, tout en développant une passion sincère pour le rock des pionniers de la maison Sun et le blues (CHRISTOPHE reconnaîtra avoir également été influencé par Georges BRASSENS).

En 1961, CHRISTOPHE fonde un groupe amateur appelé DANNY BABY ET LES HOOLIGANS. Puis, après son service militaire, CHRISTOPHE entame une carrière de chanteur en solo.

En 1963, CHRISTOPHE enregistre son premier 45 tours sur le label de la célèbre salle parisienne, Golf Drouot. « Reviens Sophie », inspirée par la musique noire américaine, passera totalement inaperçue.

En 1965, CHRISTOPHE devient enfin une vedette avec la ballade « Aline ». Il n’a que 20 ans. Le succès colossal de ce titre (il s’en vendra un million d’exemplaires) dont CHRISTOPHE a écrit paroles et musique lui vaudra quelque temps plus tard un procès pour plagiat du chanteur Jacky MOULIÈRE, qui l’accuse d’avoir plagié sa chanson « La romance ». CHRISTOPHE perdra en première instance mais gagnera en appel à la fin des années 70.

D’autres succès suivront à un rythme plus ou moins régulier : « Les marionnettes », « J’ai entendu la mer » ou « Excusez-moi, Monsieur le professeur ».

Au début des années 70, la popularité de CHRISTOPHE fléchit pendant une courte période, durant laquelle il se laisse pousser une moustache qui, avec sa longue chevelure blonde, peaufinera son image de latin lover. En 1971, Francis DREYFUS crée le label Les Disques Motors où sortiront désormais les albums de CHRISTOPHE.

Le chanteur revient dans les hit-parades avec respectivement « Mal » et « Mes passagères » en 1971, « Oh mon amour », « Main dans la main », « Belle » et « Rock Monsieur » en 1972.

Puis, le déclic se produit à nouveau pour CHRISTOPHE lorsque son producteur Francis DREYFUS lui adjoint les services du jeune parolier Jean-Michel JARRE, avec lequel il écrit l’album « Les paradis perdus », très influencé par le rock anglo-saxon de l’époque (PINK FLOYD, Lou REED). L’album se classe aux premières places des ventes d’albums, aux côtés de Serge GAINSBOURG, devant Gérard MANSET, Michel POLNAREFF et Jacques DUTRONC. CHRISTOPHE deviendra culte.

Le succès est à nouveau au rendez-vous, la réussite de leur association étant concrétisée en 1975 par l’album et le 45 tours « Les mots bleus » (repris par Thierry AMIEL en 2003), un des sommets de la carrière de CHRISTOPHE, qui lui permettra de renouveler son public, et se produire à l’Olympia pour deux soirs à guichets fermés.

CHRISTOPHE a délaissé son look de jeune homme à la mode des années 60, pour revêtir la panoplie du dandy légèrement décadent chantant d’un air détaché « Le dernier des Bevilacqua » ou le tube « Señorita ». Il ne le quittera plus.

En 1983, son troisième plus gros succès en simple sera à nouveau une ballade « Succès fou », dont il vendra 600 000 copies. Par la suite, son rythme de travail ne cessera de se ralentir : CHRISTOPHE compose deux titres pour l’album de Corynne CHARBY, publie un album d’adaptations de standards anglo-saxons des années 40/50 « Clichés d’amour », des 45 tours (« Ne raccroche pas », en clin d’œil à l’adresse de la jeune Stéphanie DE MONACO, « Chiqué chiqué »), mais ne fait plus de scène.

En 1996, CHRISTOPHE publie un album ambitieux mais qui ne fera guère parler de lui, « Bevilacqua », où on l’entend en duo avec son idole Alan VEGA du groupe américain SUICIDE.

En 2001, l’opus « Comm’ si la terre penchait » connaîtra un meilleur accueil, même si on est encore loin des scores de vente passés. CHRISTOPHE annonce alors son retour sur scène (où il ne s’était pas produit depuis vingt-six ans) et donne une série de concerts à l’Olympia. Le disque « CHRISTOPHE Live à l’Olympia » publié l’année suivante et le DVD témoignent parfaitement de cette magie retrouvée.

En 2008, CHRISTOPHE dévoile « Aimer ce que nous sommes », une œuvre large sur laquelle CHRISTOPHE travaillait depuis 2004, dans laquelle on retrouve les différents visages du chanteur. Le single « Interview de… » sera clippé, son premier depuis quarante ans.

En 2011, CHRISTOPHE participe à l’album de reprises de chansons d’Alain BASHUNG intitulé « Tels », et enregistre « Hollywood » avec Brigitte FONTAINE. La même année, CHRISTOPHE est invité par Julien DORÉ sur la scène de l’Olympia, et chante « Boby » en duo avec la chanteuse LOANE. En 2013, le chanteur dévoile le disque « Paradis retrouvé », qui compile des maquettes de la période Motors, 1970-1988. En avril 2016, CHRISTOPHE sort un nouvel album intitulé ‘Les Vestiges du chaos’.

Côté vie privée, CHRISTOPHE aura une liaison avec la chanteuse Michelle TORR, qui aura de lui un fils, Romain, né le 18 juin 1967 — quatre ans plus tard, il épousera Véronique (demi-sœur d’Alain KAN), avec laquelle il aura une fille appelée Lucie.

CHRISTOPHE aurait vendu près de 7 millions d’albums au cours de sa carrière en France.

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