RÉGINE : "Participer aux ENFOIRÉS ? GOLDMAN n'a jamais voulu"

Par Thierry Cadet
Le 9 mai 2017
3 mins
RÉGINE : "Participer aux ENFOIRÉS ? GOLDMAN n'a jamais voulu"
Crédit photo : RTL

RÉGINE était revenue sur le devant de la scène fin 2015 avec un Best of porté par le single inédit "De ma p'tite poule à mademoiselle", écrit et composé par Félix GRAY (voir sur ce lien). A 85 ans, l'ex-Reine de la nuit était même partie à bord d'une nouvelle tournée (la première depuis 1969, avec Gilbert BÉCAUD !). Un retour sur scène, avec quatre musiciens, pour quelques dates à travers la France. Invitée récemment sur RTL dans l'émission de JADE et Eric DUSSART "On refait la télé", la chanteuse s'est laissée aller à quelques confidences, notamment sur sa non participation aux concerts des ENFOIRÉS, à cause… d'une seule personne. "GOLDMAN n'a jamais voulu.Il a dit "non, elle s'occupe de la drogue, ça marche pas avec notre truc". Hors, c'est moi qui ai conseillé COLUCHE pour lui dire comment on faisait une aide, parce que mon association était déjà en vie".

En 1984, RÉGINE a en effet fondé l'association SOS Drogue International. "Je n'ai jamais compris pourquoi ce personnage qui fait bien ses belles chansons… Le problème c'est lui. Parce qu'ils ont tous essayé, que ce soit PALMADE, BRUEL, VOULZY… personne n'a jamais compris. Y'a que moi qui sait à peu près pourquoi… GOLDMAN a beaucoup de talent, il n'a peut-être pas de sympathie pour moi" poursuit-elle avec fermeté. On n'en saura pas plus.

C’est le 26 décembre 1929 que Régina ZYLBERBERG est née à Anderlecht en Belgique, plus connue sous le nom de Régine CHOUKROUN, ou bien tout simplement RÉGINE. Après s’être exilée à Paris, puis en fuite durant toute la guerre, RÉGINE  enchaine les petits boulots, et à la fin de la guerre, elle tient le café de son père à Paris, avant de tout lâcher pour découvrir de nouvelles choses. Au début des années 50, elle devient alors  vendeuse à  Juan-les-Pins, et c’est là que la jeune RÉGINE fera connaissance avec le monde de la nuit qui ne la quittera jamais.

Thierry Cadet