Jean-Luc LAHAYE démissionne de sa fondation Cent familles

Par Thierry Cadet
Le 26 juin 2015
3 mins
Jean-Luc LAHAYE démissionne de sa fondation Cent familles
Crédit photo : site officiel

Les conséquences de l'affaire Jean-Luc LAHAYE condamné le mois dernier pour avoir dialogué et partagé des jeux sexuels virtuels avec une jeune fille de moins de 15 ans (voir sur ce lien), se font sentir au sein de sa fondation Cent familles venant en aide aux orphelins. Le chanteur a été contraint de démissionner de sa présidence. "A l'issue d'un conseil d'administration le 18 juin dernier, Jean-Luc LAHAYE a souhaité présenter sa démission afin de ne pas gêner l'œuvre de sa vie, Cent familles. L'ensemble du Conseil d'administration a apporté tout son soutien à son membre fondateur et est convaincu de sa bonne foi et de son honorabilité" indique à l'AFP Fabien LECOEUVRE, le vice-président de la fondation. "Jean-Luc LAHAYE a préféré se mettre en retrait le temps qu'il faudra pour que son honneur soit reconnu" surenchérit-il en annonçant la nomination de Bertrand MIRABEAU en tant que nouveau président.

Jean-Luc LAHAEYE, qui changera son nom en Jean-Luc LAHAYE est né le 23 décembre. Son année de naissance reste floue. Ainsi beaucoup de sources annoncent 1952 alors que le site officiel du chanteur annonce 1958. Enfant de la DDASS, Jean-Luc LAHAYE apprendra le métier d'ajusteur, mais connaîtra aussi la délinquance, qui lui vaudra de connaitre en 1976 quelques mois de prison. Le succès arrive en 1982 avec "Femme que j’aime" et sort l’année suivante un premier album "Appelle-moi Brando", qui permettra à Jean-Luc LAHAYE d’assurer les premières parties d’artistes comme Linda DE SUZA et Michel LEEB. Le succès le suit toujours en 1984 avec le titre "Decibelle", mais surtout avec l’album "Peur", et les titres "Pleure pas", "Plus jamais" et surtout "Papa chanteur", dédié à sa fille Margaux, titre vendu à plus de 1,2 millions d’exemplaires (n°1 du Top 50 en 1986). Le dernier opus de compositions originales, "Gloria" – prénom de sa seconde fille, incluant dix inédits, dont quatre titres de Didier BARBELIVIEN (plus la reprise de la chanson "Un jour viendra" de Michel MALLORY), est paru en 2004.

Thierry Cadet