Didier SUSTRAC remixe son succès 90's

Par Thierry Cadet
Le 20 octobre 2016
3 mins

En 1993, Didier SUSTRAC décroche un premier succès radio avec "Tout seul", issu de son premier album "Zanzibar" signé chez Remark. Aujourd'hui, soit vingt-trois ans après, c'est avec une relecture de sa chanson remixée, que le plus brésilien des chanteurs français, revient – ou quand l'électro rejoint la bossa. Sa voix d'or, il l'a promené sur une demi-douzaine d'albums, tissant des liens entre deux continents : l'Europe et l'Amérique du Sud. "Ostende bossa", son nouveau disque prévu pour 2017, invitera de nombreux artistes parmi lesquels Pierre BAROUH, Philippe BADEN POWELL, David LINX ou Camila COSTA. Un site Ulule a par ailleurs été lancé pour soutenir le retour de Didier SUSTRAC (voir sur ce lien).

"Ostende est une plage du bout du monde, un autre Zanzibar, où je me suis posé avec ma guitare. C’est un album qui rend hommage à mes premières amours musicales" confie le chanteur âgé aujourd'hui de 56 ans. "Cette bossa qui résume tout mon rêve brésilien, celui d’une quête d’un paradis perdu. Comme auparavant l’ont fait Chico BUARQUE et Claude NOUGARO. Sur cette route quelques amis, Pierre BAROUH, Philippe BADEN POWELL, David LINX m’ont offert leur voix. Tout comme Camila COSTA avec qui nous avons rendu hommage à Nino FERRER, qui a su si bien évoquer ce rêve brésilien. Ce nouvel opus est inédit parce qu’il est accompagné d’un roman. Mon tout premier, intitulé "Je hais les DJ". Il se déroule à Ostende, d’où le titre de l’album. Entre réalité et fiction, il raconte l’écriture de mes nouvelles chansons”.

Né le 14 décembre 1959 à Grasse, Didier SUSTRAC s’empare de la guitare familiale dès sa huitième année. Dix ans plus tard, nourri des récits de sa grand-mère poétesse et peintre, il part explorer le Venezuela… Puis le Brésil, et le choc de la bossa nova. Il s’immerge dans la mouvance de Joao GILBERTO, Caetano VELOSO et cisèle son écriture, pour laquelle le français s’impose. Il a reçu le "Prix de l’éducation enfantine" avec son premier conte "Chut le roi pourrait t’entendre !" paru chez Hachette. Son premier album "Zanzibar", lui vaut un joli succès en France et au Japon durant les années 90, occasions rêvées de repartir sur la route et d’invoquer les rencontres : des poèmes pour Madagascar, des duos avec Chico BUARQUE, Claude NOUGARO, Michel FUGAIN et Yuri BUENAVENTURA, écrire pour les autres (Nana MOUSKOURI, MAURANE, Jane FOSTIN…), pour les enfants aussi ("Au pays des papas"…).

Thierry Cadet